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Stéréotypes et liberté d’expression : réflexions autour de cas français et canadiens

Les stéréotypes ont mauvaise réputation. Depuis près d’un siècle, les sciences sociales ont abondamment documenté leur capacité à définir l’image de groupes minoritaires ou dominés, à altérer l’image que des individus ont d’eux-mêmes et à légitimer des logiques de domination et de discrimination.

Dans la foulée, les pouvoirs publics ont mis en place des politiques éducatives et culturelles destinées à lutter contre ces stéréotypes. Or, cette volonté de contrecarrer les effets des stéréotypes nous invite à envisager les limites de la liberté d’expression sous un angle nouveau : comment, en effet, lutter contre des images qui ont pour caractéristique d’être disséminées dans un grand nombre d’œuvres artistiques ? Comment appréhender des représentations dont la diffusion n’est pas toujours mal intentionnée ? Que faire des stéréotypes négatifs qui hantent les œuvres du passé — voire des œuvres patrimoniales, comme Tintin au Congo ?

Denis Raymond examinera, à travers des exemples français et canadiens, comment le problème des stéréotypes trouble le partage entre les représentations « acceptables » et les discours de haine.

L’activité aura lieu le 25 avril 2024 de 11 h 30 à 13 h 00, à l’Université Laval, pavillon Charles-De Koninck, Salle 2419 (Québec).

Le midi-causerie d’actualité s’inscrit dans le cadre des activités courantes du Centre d’études en droit administratif et constitutionnel (CEDAC) de la Faculté de droit de l’Université Laval et du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) et est organisé en collaboration avec la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (COLIBEX).

Formation continue des avocats et des notaires

Les avocats et les notaires présents recevront une attestation de participation pour 1 h 30.

Les avocats et les notaires peuvent déclarer cet événement comme une activité de formation continue si le sujet proposé a un lien avec l’exercice de la profession ou leur pratique professionnelle et qu’elle répond aux critères d’admissibilité précisés dans le Règlement sur la formation continue obligatoire des avocats ou dans le Règlement sur la formation continue obligatoire des notaires

Pour information : evenements@fd.ulaval.ca


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Colibex (15 avril 2024). Stéréotypes et liberté d’expression : réflexions autour de cas français et canadiens. Chaire COLIBEX. Consulté le 21 juin 2025 à l’adresse https://libexpress.hypotheses.org/10013